Soigner les enfants avec l’homéopathie

Homeopathie Enfant

Très présente dans le domaine pédiatrique, l'homéopathie convient particulièrement bien à la période qui s'étend de la naissance à l'âge scolaire.

L'importance de l'homéopathie dans le domaine de la pédiatrie

D'après une enquête IFOP, l'homéopathie serait présente dans 30 % des foyers ayant au moins un enfant de moins de 15 ans contre 21 % pour les foyers sans enfant !

C'est souligner son importance dans le domaine de la pédiatrie. Bien qu'adaptée à tous les âges, cette thérapeutique convient très bien, notamment grâce à la non-toxicité des médicaments, à la période qui va de la naissance jusqu'à l'âge scolaire, c'est-à-dire à la petite enfance. C'est à cette période que l'enfant construit peu à peu ses propres défenses immunitaires, à travers ce que l'on appelle : les maladies d'adaptation (rhinopharyngites plus ou moins compliquées d'otites, de bronchites, de laryngites...).

A l'âge de six mois, l'enfant se trouve généralement très démuni au niveau de son immunité. A moins d'avoir eu un allaitement prolongé, et, au mieux, jusqu'à la première dent, il ne bénéficie plus des anticorps d'origine maternelle », explique le docteur Daniel Coche, homéopathe.

C'est aussi souvent l'époque où il se trouve confronté à la fois à la séparation d'avec ses parents et à l'entrée dans la collectivité (crèche...). Dans le cas des "bébés de printemps", l'automne avec son cortège de virus représente la saison de tous les dangers. Celle où les mamans ont le sentiment de passer leur temps chez le médecin, et où l'enfant confié à un médecin non initié à l'homéopathie sera souvent mis sous antibiotiques. S'il y a un domaine dans lequel l'homéopathie a fait ses preuves de façon scientifique, c'est celui de la petite enfance. Son efficacité a été prouvée et expérimentée par de nombreuses mères de famille tant pour la prévention que pour le traitement d'une crise aiguë.

Quelle maman ne connaît pas Chamomilla pour les premières dents ou Cocculine contre le mal des transports ? « Le jeune enfant, dont l'organisme est a priori sain et réactif, présente un excellent terrain d'action pour l'homéopathie puisque celle-ci agit en stimulant les défenses naturelles qui apparaissent dans un organisme neuf », précise le docteur Coche. De jeunes mamans découvrent ainsi par leur enfant une médecine qu'elles ignoraient.

Que peut soigner l'homéopathie ?

Les maladies d'adaptation, certes, mais aussi les troubles du comportement (comme les troubles du sommeil, colère, peur...). « Mais attention ! souligne le Dr Coche, quand la réponse à l'homéopathie est insuffisante (l'enfant affaibli, ses défenses "débordées" par la maladie...), il faut vite "passer la main" et revenir pour un temps aux traitements classiques, ou associer les deux techniques : allopathie et homéopathie. C'est le cas pour une bronchite ou une laryngite pour lesquelles une gêne respiratoire ne régresse pas vite, pour une otite dont les douleurs persistent ou une gastro-entérite dont l'accentuation fait craindre une déshydratation. »

L'acharnement exclusif de certains parents ou médecins peut être source de dangers ou de graves complications. Un bon médecin homéopathe de même qu'une maman "pro-homéopathie" seront mesurés dans leurs traitements.

Quand et comment prendre un traitement homéopathique ?

En pratique, le médicament homéo sera pris dans une bouche propre, loin du repas ou d'une boisson (1/4 d'heure avant ou l’heure après le repas). Il pourra être donné dissous dans un biberon d'eau, ou écrasé en "poudre" entre deux cuillères.

Les critères de prescriptions de l'homéopathie

Les médicaments homéopathiques sont prescrits selon cinq critères :

  • Le choix du médicament se fonde sur le principe de similitude. Ex : L'arsenic étant un irritant de la muqueuse digestive, devient ainsi le médicament de la gastoentérite.
  • Le dosage. En homéo, on parle de "hauteurs de dilutions". Les basses dilutions (4 ou 5 CH) sont plutôt réservées aux symptômes physiques et locaux. Les moyennes dilutions (7 ou 9 CH) sont destinées aux symptômes fonctionnels et généraux. Les hautes dilutions (1 5 ou 30 CH) sont utilisées pour les symptômes comportementaux ou témoignant d'une réaction générale ou très sensible du patient.Les exceptions sont fréquentes. Elles constituent des cas où la dilution haute est préférable : pour sa meilleure efficacité, ou parce que la dilution basse peut aggraver les symptômes.En cas de doute en automédication, on peut prendre une dilution moyenne : 9 CH, qui sera active sur un symptôme lésionnel et ne risquera pas d'exacerber une sensibilité.
  • La fréquence : plus un symptôme est aigu, plus le médicament devra être donné fréquemment, et inversement.
  • La quantité. Chez les enfants, 5 granules par prise sont nécessaires, car ceux-ci sont souvent croqués ou avalés. La durée. Les prises seront espacées au fur et à mesure de l'amélioration. C’est une des spécificités de I’homéopathie.
  • La durée. Les prises seront espacées au fur et à mesure de l'amélioration. C'est une des spécificités de l'homéopathie.

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