Quels vaccins pour les plus jeunes ?

Vaccin Enfant

L'organisme du jeune enfant est fragile et peut être menacé par des risques d'infection. C'est pour mieux le protéger que les pouvoirs publics ont rendu obligatoires un certain nombre de vaccins, qui les préservent des atteintes de maladies graves.

Le rôle essentiel de la vaccination chez le jeune enfant

L'organisme du nourrisson est encore peu préparé, par lui-même, aux attaques de certains virus et bactéries. C'est pourquoi la vaccination représente la seule manière efficace de le protéger.

Le vaccin permet en effet d'injecter, dans l'organisme de l'enfant, des antigènes, substances reconnues par les anticorps et propres à déclencher le système immunitaire. Ces anticorps, présents dans l'organisme, sauront "reconnaître" les agents pathogènes et pourront les éliminer.

Le vaccin lui-même ne contient donc que les antigènes et aucun autre élément du virus ou de la bactérie susceptible de transmettre la maladie. Une vaccination suffisamment étendue des jeunes enfants représente un véritable enjeu de santé publique.

Quand elle est complète, et que l'ensemble des vaccins est à jour, la vaccination joue un rôle fondamental dans le développement et la croissance de l'enfant.

Les vaccins imposés par la règlementation actuelle sont remboursés, à hauteur de 65 %, par l'Assurance maladie. La part restante peut être prise en charge par une complémentaire santé. D'où l'intérêt d'avoir une bonne mutuelle santé comme Groupama.

Un ensemble de vaccins obligatoires

Les dispositions concernant la vaccination des enfants ont été modifiées à partir du 1er janvier 2018. Elles prévoient désormais 11 vaccins obligatoires.

Auparavant, seuls trois l'étaient, la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. À ces trois vaccins, sont venus s'en ajouter huit autres, qui, jusqu'à cette date, étaient seulement recommandés.

Il s'agit des vaccins contre la coqueluche, l'hépatite B, la rougeole, les oreillons, la rubéole, le méningocoque C, le pneumocoque et l'haemophilus infuenzae B.

Cet ensemble de vaccins permet de protéger l'organisme du jeune enfant contre de redoutables maladies. Ainsi, la diphtérie est une affection très contagieuse, qui touche les voies respiratoires, la peau et le système nerveux.

De son côté, le tétanos atteint aussi le système nerveux et peut provoquer des paralysies musculaires. Se faire vacciner contre la poliomyélite empêche l'enfant d'être touché par cette très grave maladie, qui entraîne souvent une paralysie invalidante.

Vacciné contre la coqueluche, le jeune enfant ne sera pas atteint par cette grave affection respiratoire. Par ailleurs, des vaccins efficaces permettent d'enrayer la propagation de la rougeole, des oreillons et de la rubéole, maladies virales courantes chez le jeune enfant, qui peuvent entraîner des complications parfois graves.

De leur côté, l'haemophilus infuenzae B et le méningocoque C sont des bactéries pouvant provoquer une méningite chez le jeune enfant, et la seconde déterminer l'apparition d'une septicémie.

Quant au vaccin contre le pneumocoque, il protège l'enfant contre la formation d'otites ou de pneumonies aux conséquences potentiellement graves. Enfin, un enfant vacciné contre l'hépatite B est prémuni contre les atteintes d'une grave affection du foie.

Des dates à respecter impérativement

L'efficacité de chaque vaccin est conditionnée par le respect des dates auxquelles il doit être administré. Elles sont propres à chacun des vaccins considérés.

Le calendrier vaccinal est donc le suivant :

  • Une première injection est requise, dès l'âge de 8 semaines, pour la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la coqueluche. À 16 semaines, le nourrisson reçoit un second vaccin, avec un premier rappel prévu à 11 mois. En grandissant, l'enfant se verra administrer d'autres rappels de vaccins vers l'âge de 6 ans, puis entre 11 et 13 ans.
  • Un premier vaccin est également prévu à 8 semaines pour lutter contre le pneumocoque, l'hépatite B et l'haemophilus influenza B, et un second intervient à 16 semaines, avec un rappel à 11 mois. Pour l'haemophilus influenzae B, deux doses de vaccin sont prévues, en outre, entre 6 et 12 mois.
  • L'enfant reçoit un premier vaccin à 20 semaines dans le cas du méningocoque C, avec un premier rappel à l'âge d'un an.
  • Un premier vaccin est administré à un an pour la rougeole, les oreillons et la rubéole, suivi d'une autre dose entre 16 et 18 mois.

Il est donc essentiel de respecter à la lettre ce calendrier vaccinal.

À lire aussi : Les vaccins obligatoires lorsqu'on voyage avec un bébé

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. - * Champs obligatoires

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.