Comment améliorer sa fertilité ?

Améliorer Fertilité

Une bonne hygiène de vie peut favoriser la survenue d'une grossesse. Mais si bébé tarde toujours à arriver, il vaut mieux consulter son gynécologue.

Ne tardez pas à consulter

Vous avez décidé d'avoir un enfant ? Pour la majorité des couples, une grossesse survient dans les six mois. Mais, pour d'autres, le parcours sera long et difficile. Premier conseil : ne tardez pas à consulter votre gynécologue si vous essayez, sans succès (avec des rapports sexuels réguliers), depuis plus d'un an.

Le médecin pourra, éventuellement, détecter une anomalie et vous proposer un traitement. Mais, en dehors de toute pathologie, peut-on aider la nature quand elle se montre un peu paresseuse ? « On ne peut pas améliorer sa fertilité, mais on peut agir sur les facteurs qui peuvent la diminuer », répond le Dr Catherine Allart.

Nos conseils pour vous donner les meilleures chances de pouponner.

Je pense à mon horloge biologique

II est déjà difficile de concilier emploi et vie amoureuse. Mais en plus, il faut admettre que "l'horloge biologique" des femmes tourne plus vite que celle des hommes. La fertilité féminine atteint son maximum à l'âge de 25 ans, celle des hommes à 45 ans.

Passé la trentaine, la probabilité pour une femme d'avoir un enfant diminue très rapidement. À 25 ans, chacune d'entre nous a en moyenne 25 % de chances de tomber enceinte chaque mois, à 35 ans c'est 12 %, à 42 ans c'est 6 %.

Rappelons qu'aujourd’hui, en France, l'âge moyen de la première maternité se situe à 29,9 ans.

J'évite le tabac et l'alcool

Le tabac perturbe l'ovulation. Il allonge le délai nécessaire avant de concevoir un bébé et augmente le risque de fausse couche. C'est démontré scientifiquement aussi bien chez les femmes que chez les hommes.

« Par ailleurs, il faut savoir que le taux de succès d'une fécondation in vitro diminue chez les fumeuses », souligne le Catherine Allart.

On sait également qu'une consommation excessive d'alcool altère la fertilité de l'homme et de la femme. Mais, comme pour le tabac, tout rendre dans l'ordre très rapidement après l'arrêt de la consommation.

Je surveille mon poids

Le surpoids a des effets néfastes non seulement sur la fertilité du couple, mais aussi sur celle de l'enfant à naître. « Il existe, en effet, un lien entre le poids de la mère avant la grossesse et la qualité du sperme du petit garçon devenu adulte », confirme le Pr Michel Lévy.

L’hypothèse : une femme obèse a plus de tissu adipeux, elle produirait donc en excès des œstrogènes.

Ceux-ci pourraient perturber son ovulation, mais aussi modifier le développement des testicules du petit garçon qu'elle porte (qui aurait plus tard un sperme de moins bonne qualité que la normale).

L'homme en surpoids souffre, lui aussi, de désordres hormonaux qui influent sur sa fertilité. Chez lui, c'est le déficit en testostérone et l'excès d'œstradiol et d'insuline qui auront des effets néfastes sur sa libido et la qualité de son sperme.

Les testicules des hommes obèses ont, par ailleurs, une température supérieure à la normale, ce qui perturbe la production des spermatozoïdes. À l'inverse, la "maigreur" n'est pas bonne non plus. Les femmes très maigres ne produisent pas assez d'œstrogènes, ce qui provoque des troubles de l'ovulation et augmente également le risque de complications pendant la grossesse. Et il est prouvé que les hommes très maigres ont moins d'enfants que les autres.

Je fais du sport raisonnablement

Le sport n'est nocif que s'il est excessif. Au-delà de cinq heures par semaine, l'organisme féminin sécrète des endorphines qui perturbent l'ovulation.

J'évite les pesticides

Les pesticides, largement utilisés en agriculture, mais aussi des agents plastifiants (comme le bisphénol A) et d'autres substances encore, sont fortement soupçonnés de perturber le système hormonal.

L'exposition à ces perturbateurs endocriniens pourrait expliquer une baisse de fertilité dans le couple. Chez la femme très exposée, ils augmenteraient le risque de fausse couche. Par mesure de précaution, le Canada a interdit en octobre dernier la vente de biberons contenant du bisphénol A. Et les six plus gros fabricants américains ont décidé de ne plus utiliser cette substance.

En France, le Réseau environnement santé, qui regroupe des associations et des scientifiques, réclame son interdiction dans les plastiques alimentaires. Pour l'instant, sans succès.

Une bonne alimentation peut prévenir l'infertilité

Elle pourrait constituer un élément essentiel dans la prévention de l'infertilité. Nous savons que les vitamines et les minéraux antioxydants (vitamines A, C et E, zinc, sélénium, cuivre...) interviennent dans la formation des spermatozoïdes et des ovocytes. La vitamine B9 et d'autres nutriments jouent également un rôle. Or, nos apports alimentaires sont souvent déséquilibrés, précisément sur ces nutriments.

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