En mini-jupe ou en maillot de bain, pas question de montrer un poil ! Voici les différentes techniques avec leurs avantages et leurs inconvénients. À lire pour avoir des jambes parfaites.
Côté pilosité, toutes les ados ne sont pas pareillement loties. Plusieurs facteurs sont à prendre en considération : la quantité d'hormones mâles sécrétée à la puberté qui n'est pas la même chez chacune d'entre elles, et l'hérédité. Les adolescentes originaires du Sud ont une pilosité plus développée et plus brune que celles venant du Nord.
Féminines de plus en plus tôt, c'est bien souvent vers douze ou treize ans qu'entre copines elles commencent à aborder le problème de l'épilation et des techniques employées par les unes et les autres.
Tant qu'elles ont du duvet (sur les jambes, les bras, au- dessus de la lèvre...), il ne faut pas y toucher. Sinon, à la repousse, il se transformera en poil, plus dur et plus dru. Si vraiment elles ne le supportent pas, on peut le décolorer.
Deux possibilités : l'eau oxygénée, mais elle a tendance à jaunir le poil, ou les produits décolorants. Sous forme de pâte, ils sont simples à appliquer et ne demandent qu'une dizaine de minutes pour obtenir un résultat.
A savoir : Il faut éviter de mettre du fond de teint sur le duvet situé au-dessus des lèvres. Il le fait ressortir.
Épilation : Ne tombez pas dans le piège du rasoir
Pour des raisons de facilité, beaucoup d'entre elles sont tentées d'opter pour le rasoir. C'est pratique, il n'y a qu'à emprunter celui de papa, ce n'est pas cher et personne n'est au courant. Oui, mais... Ces avantages cachent de nombreux inconvénients.
Le rasoir se contente de couper les poils. Résultat : ils se renforcent et repoussent dru, un peu comme la barbe des hommes ! Un cercle infernal commence. D'épisodique le rasage devient fréquent : une fois par semaine, tous les trois jours puis tous les jours. Autre souci, certains poils ont tendance à repousser sous la peau, formant alors des boutons, voire des mini-abcès. Sans oublier que réalisé "à la va-vite" ce geste du rasage, sans crème ou mousse à raser, conduit inévitablement à des coupures inesthétiques.
La crème dépilatoire est légèrement plus efficace que le rasoir. Ses composants "mangent" les poils. Cependant, la tranquillité n'est que de quelques jours. Attention, chez certaines ayant la peau à tendance réactive, elle peut provoquer des allergies. Il ne faut pas se lancer dans une opération peau nette de la tête aux pieds sans avoir fait un essai préalable sur l'intérieur du coude. Comme à cet endroit il y a très peu de pores de peau, une absence de réaction ne veut pas dire que la crème sera supportée sur une grande surface de peau. A la moindre sensation de brûlure après application, il ne faut pas insister, mais la retirer car la peau ne la tolère pas.
Des boutons risquent d'apparaître sur les jambes, les aisselles, le maillot.
Épilateur électrique, efficace mais légèrement douloureux
Ce petit appareil pince le poil et l'arrache avec son bulbe. Utilisez-le, de préférence, après avoir pris votre bain. Ce dernier dilate les pores et facilite l'extraction des poils. Passez-le en commençant toujours par le bas. Il vous laisse nette pendant environ deux semaines. Certaines, un peu douillettes, trouveront cette technique parfois douloureuse. Autre petit inconvénient, il est onéreux à l'achat. S'il vous tente vraiment, peut-être peut-il faire l'objet d'un cadeau.
L'idéal pour s’épiler, c'est la cire
Il est possible de le faire soi-même (ou aidée par une amie) avec de la cire froide en bandes que l'on achète dans le commerce, ou de se rendre en institut. Cette démarche représente le premier geste d'esthétique des adolescentes.
Si on a opté pour le "fait maison" : avant d'appliquer les bandes sur les jambes, les ramollir légèrement dans les mains. Maintenir fermement la peau avec une main et, de l'autre, tirer sur la bande.
Deux petites choses à savoir : si l'on utilise des bandes d'environ 20 cm de long, les retirer en deux fois. Respirer à fond, et arracher la bande en soufflant. On a ainsi moins mal.
Si l'on n'est pas sûre de s'en sortir toute seule, mieux vaut confier ses poils à une esthéticienne. En institut, on utilise de la cire tiède. La tiédeur dilate les pores de la peau et "attire" le poil. Autre avantage : elle ne perturbe pas la circulation sanguine. Le bulbe étant retiré, on a deux à trois semaines de tranquillité. Il faut environ 21 jours pour que les poils repoussent.
Inutile, donc, de retourner plus souvent chez l'esthéticienne. On risque d'avoir plusieurs stades de repousse du poil et d'entrer, alors, dans un cercle infernal de rendez-vous successifs. Le fait d'attendre trois semaines permet de se faire épiler lorsque le poil commence à pousser, et non quand il est prêt à tomber.
Dans ce dernier cas, il est déjà remplacé par le prochain. On a la peau nette moins longtemps. Dommage.
L'épilation à la cire permet d'obtenir, au bout d'un certain temps, des zones de peau entièrement glabres. On peut ensuite espacer les séances d'épilation jusqu'à six semaines environ. Pour une question d'hygiène, avant de choisir un institut, il faut vérifier quelques petites choses : l'esthéticienne doit se laver les mains avant d'épiler. Elle doit utiliser une spatule jetable. Il faut préférer également les instituts se servant de doses uniques pour les épilations, plus propres que la cire en pot. A chacune maintenant de choisir sa méthode en toute connaissance de cause.
À lire aussi : Dermato : quelle crème pour la peau des ados ?