À un âge où les pré-ados grandissent et grossissent à vitesse grand V, ils ont des besoins énergétiques élevés. En même temps, ils entrent dans une période où ils s’émancipent. Et côté alimentation, leur émancipation n'a pas que du bon : petit déjeuner escamoté pour cause de nuit prolongée, déjeuner au fast-food, grignotages entre les cours.
Or, on sait qu'une alimentation bien structurée est la base du maintien du poids. Bien équilibré, le goûter permet d'ajuster les apports nutritionnels nécessaires.
Les atouts du goûter !
En grandissant, le nombre de jeunes qui goûtent baisse. Entre 10 et 13 ans, ils sont 80 à 85 % à goûter cinq jours sur sept. Les plus jeunes sont 94 %. Pourtant, des études montrent l'intérêt du goûter.
- Ce repas permet un meilleur contrôle de l'évolution pondérale et réduit ainsi le risque d'obésité.
- Les enfants qui goûtent sont ceux qui prennent un petit déjeuner, un déjeuner et un dîner équilibrés.
- La présence d'un goûter dans l'après-midi réduit le grignotage.
C'est un vrai repas
Ce quatrième repas de la journée doit représenter 10 à 15 % des apports nutritionnels. Laurence Kreutz, médecin, nous indique ce qu'il doit comporter :
- un produit céréalier qui apporte de l'énergie pour la fin d'après-midi,
- un produit laitier pour le calcium, un fruit pour les vitamines
- et une boisson pour l'hydratation.
Il ne doit pas être pris trop tard, sous peine de couper l'appétit pour le dîner ni s'éterniser trop longtemps. C’est une petite pause avant un nouveau départ pour les devoirs du soir ou le sport, par exemple.
Afin d'aider les parents et les pré-ados à bâtir des goûters équilibrés, le Syndicat national de la biscuiterie française leur propose un petit guide « Trop ? Pas assez ? Bien équilibré ? Le petit Guide du Goûter ».
Disponible chez 4 600 médecins et 300 pédiatres, ainsi que sur simple demande au Syndicat.