Les formulations négatives et le cerveau de votre enfant

Dans notre vie de tous les jours, nous avons la fâcheuse tendance à formuler nos phrases de façon négative, surtout avec nos enfants. Notre principale erreur est d'expliquer à notre enfant ce que nous ne voulons pas qu'il fasse, plutôt que de lui dire simplement ce que nous attendons de lui.

Je vais prendre l'exemple bien connu d'Isabelle Filliozat. Si je vous dit, là tout de suite, ne pensez pas à un zèbre qui court dans la savane ! N'y pensez surtout pas ! Vous venez de le voir dans votre tête, je me trompe ? C'est exactement la même chose avec nos enfants.

Quand on dit : "ne monte pas sur le canapé !" L'enfant va entendre "monte - canapé". Il va donc monter sur le canapé. Et là, le parent va s'énerver "il se fiche moi !" et il recommence "je t'ai dit de ne pas monter sur le canapé !".

L'enfant, bien sûr, reste sur le canapé, car pour lui, il ne fait que suivre votre consigne qui était de monter sur le canapé. Son cerveau immature n'entend pas le "ne pas", l'image du canapé est envoyée dans sa tête et il va visualiser l'action de la phrase.

Un interdit formulé négativement à de grandes chances de ne pas être respecter, pour la simple et bonne raison que l'enfant ne comprend pas la négation.

Ce que nous voulons, c'est donner une consigne à l'enfant qu'il pourra respecter ; pour cela, nous devons lui parler positivement. Par exemple : "tu n'ouvres pas les placards !" sera plutôt remplacé par "les placards restent fermés" ; de la même manière, à l'injonction "tu ne traverses pas !", on préférera "tu restes de ce côté".

Je vous l'accorde, ce n'est pas facile, et c'est d'ailleurs un exercice à faire au quotidien et donc, à répétition. Mais vous verrez, vous y arriverez !

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